Un lendemain océanique : et puis tu t’envoles, et m’abandonnes à ma pesant
Un lendemain océanique : et puis tu t’envoles, et m’abandonnes à ma pesanteur. Tout alors devient plus gris, et moi plus nu : plus exposé à tout ce gris. Une forme de lenteur me retombe sur le corps qui, s’affaissant, semble chercher dans ses propres replis une trace, même infime, de ton passage. Quant à toi, volatile, tu es déjà vers d’autres cieux, à becqueter d’autres regards et d’autres mains. Mon poids un moi restons enlacés. -- source link
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