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Pénélope, mon bébé bulldozer, nous a quittés dimanche soir, d’une leucémie foudroyante qui ne lui a laissé aucune chance. Le choc est immense, la douleur encore plus. Ces 70 petits grammes de plumes laissent un vide immense derrière eux. Je n’arrive pas à réaliser que je ne la verrai plus, qu’elle ne me volera plus mes stylos pendant que j’écris, qu’elle ne jettera plus systématiquement mes bagues par terre, qu’elle ne volera plus en rond autour du lustre comme une grosse mouche hystérique en poussant des cris dignes d’un jouet pour chien. Qu’elle n’embêtera plus Balthazar en lui marchant sur la queue d’un air dégagé très naturel. Qu’elle ne viendra plus se faire câliner après avoir fait l’andouille pendant vingt minutes chaque matin. Qu’elle ne fera plus la petite chouette, en boule sur mon doigt, au moment d’aller se coucher. Qu’elle ne remplira plus la maison de sa joie de vivre, de son grain de folie et de son innocence de petit oiseau de 6 mois. J’ai le cœur brisé, la maison est si vide, si triste sans elle. Elle n’y aura vécu que 4 mois, mais elle avait su se rendre indispensable, et si attachante. Vous êtes nombreux(ses) à m’avoir envoyé des messages adorables à l’occasion de la sortie imminente du Grimoire de Magie Forestière et je vous en remercie du fond du cœur, même si je n’ai pas forcément eu la force de répondre à tout le monde. Votre soutien et votre enthousiasme face à mon travail me touchent énormément, surtout en ce moment de peine immense. Un grand merci à vous. https://www.instagram.com/p/CWnaAOHMau-/?utm_medium=tumblr -- source link