“A Passage To India” ou le (quasi) échec de l'interculturel… O
“A Passage To India” ou le (quasi) échec de l'interculturel… Ok, le film, d'après le roman de E.M. Forster, joue dans les années 20 et les postcolonial studies n'existaient pas encore. L'histoire - une jeune anglaise troublée par la sensualité exotique et les fâcheuses conséquences qui s'ensuivent - n'est pas nouvelle, mais peu importe: on a un plaisir nostalgique à contempler les plans panoramiques leanesques où l'homme se fait tout petit, qu'il le veuille ou non. Deux détails: le symphonisme de Maurice Jarre a mal vieilli, rappelle les films à overture et interlude d'une autre époque (celle de “Lawrence of Arabia”, justement). À l'inverse (mais je me fais peut-être des idées), Judy Davis a parfois un regard résolument eighties dans le film, comme si elle était en fait une journaliste de revue branchée londonienne… Années 20, 50, 80 - en regardant ce film aujourd'hui, on a une curieuse impression d'époques qui se chevauchent. -- source link
#david lean#judy davis#eighties